lundi 6 juillet 2009

Quelques mots du Conseil Municipal du 29 Juin 2009

Des membres du Collectif qui ont pu se libérer étaient présents ( le logo du Centre René Couillaud posé sur le tee-shirt ) au Conseil Municipal à 14h30 le lundi 29 Juin 2009 pour accompagner le Conseil d'Administration, les salariés,les adhérents du centre socio-culturel de René Couillaud.

Un ordre du jour de 28 points mais avec le constat de l'absence du point crucial du centre René Couillaud. Le Maire arbitre son conseil. Il semble agacé parfois troublé par la présence des défenseurs du Centre. Lorsque un élu d'opposition interpelle le Maire sur cette décision arbitraire de ne plus accorder la subvention à l'association et les conséquences graves qui en découlent, le public soutenant René Couillaud applaudit. La seule réponse du Maire est le rappel de la loi « Les interventions du public sont interdites pendant le conseil » Plus tard, le public partisan de l'équipe municipale applaudit la bonne gestion de la ville, il ne dira rien.
Quelle provocation?
La question concernant l'audit est posée par Dominique Raimbourg, Mr le maire consent lui donner lecture seulement à lui et en lui rappelant l'obligation de l'anonymat.
Il déclare que les salariés peuvent se positionner sur les postes vacants en Mairie, c'est à eux de faire la démarche.
Avant d'aborder le dernier point, les membres du CA et des représentants des salariés sont allés remettre les clés du Centre au Maire sous les applaudissements des défenseurs du centre.
Le Maire rappelle la loi et reste silencieux. Visiblement il porte peu d'intéret à ce geste fort et désespéré que des bénévoles et salariés exécutent avec beaucoup d'amertume et d'inquiétude pour l'avenir de toutes ces personnes licenciées dont on ignore toujours les raisons exactes .
A 18h30 à l'issue du Conseil Municipal, nous n'étions plus qu'une dizaine du Collectif. Le Maire s'est échappé en fuyant discrètement la salle mais nous avons pu interpellé Madame l'adjointe à la culture pour qu'elle nous explique les raisons d'une telle décision. Elle accepte de nous répondre, mais sans surprise, elle nous dit que ce centre était mal géré, que l'augmentation de la subvention demandée était inacceptable, que l'audit était défavorable.
Ce sont les arguments connus défendus par le Maire et ses conseillers. Elle semble ne pas entendre notre point de vue.
Ensuite d'autres élus l'ont rejointe en particulier Monsieur Aumont et Madame Pubill pour nous affirmer d'une manière violente que nous manquions d'informations, de connaissances sur la gestion du centre remettant en cause la co-présidence et le directeur.
Ils refusent aussi d'entendre notre point de vue. Les propos sont vifs. Ils nous réaffirment qu'ils ne sont pas responsables des licenciements.
Concernant le projet social, la ville semble avoir des idées pour mettre en oeuvre un projet social global sur la ville mais avec quel contenu et quelles compétences ? Ils ne vont pas plus loin.
On nous apprend que chaque personne accueillie au point AIR coûte 1800 euros, sans plus d'explications.
On découvre aussi que Mme la vice présidente du CCAS utilise la liste d'adhérents de certaines associations du centre pour contrôler l’identité des gens.
Cette altercation nous démontre l'autoritatisme de cette équipe, le refus de toute négociation. La participation des habitants à la construction d'un nouveau projet socio-culturel sur la ville semble ne pas être retenu puisque la ville a déjà des idées sur la question. Le désengagement face aux conséquences de la fermeture du centre, le contrôle des personnes, les mensonges, le mépris, la non reconnaissance du travail des salariés et bénévoles etc....c'est tout ce cocktail qui illustre l'attitude du pouvoir actuel en place à la Mairie de Saint-Sébastien-sur-loire
Nous pouvons nous interroger sur l'évolution du projet socio-culturel sur la ville de Saint-Sébastien-sur-loire? Sur le devenir des 2 autres centres?
Nous constatons que la démocratie participative dont parle le Maire existe selon sa conception, son choix des personnes et des associations.

Nous nous retrouverons en Septembre 2009 pour faire le point.

Bonnes vacances à tous

mercredi 1 juillet 2009

Article Presse-océan sur le Conseil Municipal du 29 juin


Les membres de René-Couillaud ont symboliquement remis les clefs au maire dans un sac noir.

L'« affaire » René-Couillaud n'a pas provoqué les remous attendus au conseil

Épilogue en demi-teinte

Adhérents et salariés du centre socioculturel ont symboliquement remis les clefs du centre au maire.
On attend le maire pour lui faire une haie d'honneur. Histoire de marquer le coup ». Les membres du centre René-Couillaud voulaient un épilogue symbolique, l'ironie est finalement tombée à l'eau. Le maire Joël Guerriau leur a filé entre les doigts en fin de conseil municipal, hier. Au terme d'une réunion fleuve de plus 4 h, l'édile s'est éclipsé discrètement. Manière de s'éviter une sortie houleuse ? Une chose est sûre, l'« affaire » Couillaud a bel et bien marqué ce dernier conseil de l'année. Joël Guerriau a été plusieurs fois apostrophé sur la disparition du centre socioculturel. Une dissolution provoquée par la non reconduite des subventions de la Ville.

Et la pilule passe mal auprès des intéressés. Jusqu'à provoquer des actes un brin désespérés, comme une remise des clefs du centre au maire en plein conseil. « L'assistance n'a pas le droit d'intervenir dans la réunion, mais nous allons quand même le faire » introduit Hervé Camus, co-président de l'association. Et une délégation de s'avancer vers un Joël Guerriau médusé. Une trentaine de membres du centre Couillaud applaudit le geste puis se retire de la salle dans le calme. À part ce « coup d'éclat », la délégation Couillaud s'est montrée discrète. Laissant à l'opposition la charge d'envoyer des piques. René Pavageau a dénoncé « une décision politique très grave de conséquences ».

Une déclaration également ponctuée d'applaudissements. « Les interventions du public sont interdites pendant le conseil » pointe alors le maire. Il ne dira rien quand Yves Aumon, défendant la « bonne gestion » de la Ville, sera lui aussi félicité par toute l'assemblée...

L'opposition réclame l'audit

La deuxième salve sur le cas Couillaud vient de Dominique Raimbourg. Le meneur de l'opposition demande « une copie intégrale de l'audit » qui a motivé la fermeture du centre. « Sinon nous saisirons le tribunal administratif » poursuit-il. « Je vous le montrerai », tempère le maire, arguant que « cela n'avait pas été fait auparavant pour des questions de confidentialité ».

D'autres échanges suivront mais l'affaire en restera là. « On doit fermer au 1er juillet et le maire fait comme si de rien n'était », concluent les membres du centre. Rappelons que la municipalité a annoncé que le centre socioculturel deviendra Maison des associations à la rentrée.

E.M

Article Ouest-france sur le Conseil Municipal du 29 juin

Malaise au conseil municipal de St-Sébastien


Les défenseurs du centre socioculturel René-Couillaud, hier, lors du conseil municipal.


Les défenseurs de René-Couillaud ont rendu les clés du centre socioculturel, hier, en plein conseil sébastiennais.
Un sac-poubelle déposé sèchement à la table du maire. C'est le drôle de cadeau reçu par Joël Guerriau, hier, au conseil municipal de Saint-Sébastien. Dans le sac, les clés du centre socioculturel René-Couillaud, dont la fermeture sème la zizanie.

Petit rappel des faits : mi-avril, la fin du centre est officialisée par la municipalité. Émoi parmi les 1 100 participants, les 23 salariés, les 207 bénévoles et les 26 associations qui animent les lieux. La Ville invoque une mauvaise gestion des deniers publics. Sonnés, les responsables de René-Couillaud. « Du jour au lendemain, on nous sabre. Impossible de savoir ce que nous reproche au juste », déplore Hervé Camus, l'un des présidents du centre.

La Ville rassure et affirme que 90 % des activités seront maintenues à la rentrée. « Certaines associations ont appris par le journal qu'elles allaient reprendre du service ! », s'étrangle Hervé Camus. L'activité sociale ? « Elle disparaît. Ce qui va enfoncer 300 à 400 personnes en difficulté. » Les salariés ? « Aucun n'a été contacté pour être réemployé. Zéro dialogue, zéro concertation. On nous traite par le mépris. »

Patrick Broissand, un habitant, s'étonne que la propre majorité de Joël Guerriau ne s'émeuve pas au moins un peu des protestations répétées des Sébastiennais. « D'un côté, les élus prennent des mesures en faveur du social. De l'autre, ils liquident René-Couillaud. Est-ce cohérent ? » L'élu d'opposition Dominique Raimbourg a demandé hier au maire de préciser sa politique socioculturelle. Joël Guerriau n'a pas répondu.

Isabelle MOREAU.
Ouest-France

mardi 30 juin 2009

Un conseil a l'image de l'autocratie Municipale

Quelques membres du Collectif ont assisté au conseil municipal qui nous a montré le pouvoir arbitraire d'un Maire pour le moins agacé par René Couillaud. L'attitude adopté par Monsieur Le Maire, à la fois, silencieuse, fuyante, méprisante, et provocatrice à trahi son désarroi...

Réunion Centres Fontaine/Allée-verte et Collectif

Cette réunion a eu lieu le 25 juin, au lendemain de l'AG de l'association du Centre René Couillaud. Le Collectif, invité par les 3 Centres Socioculturels,
a réaffirmé sa position vis-à-vis du démentellement du Centre RC et plus généralement, à dénoncé la politique socioculturel de la municipalité de Joël Gerriau.

Un compte-rendu de cette réunion est en préparation.

vendredi 26 juin 2009

Assemblée Générale de l'association du centre

PRISE DE PAROLE DU COLLECTIF

LORS DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 24 JUIN 2009


Je remercie le CA de permettre au Collectif des adhérents et usagers défenseurs du Centre René Couillaud, que je représente, de s’exprimer au sein de cette assemblée générale.

Ce collectif s’est créé lors de la rencontre élargie du CA du Centre le 21 avril 2009 et n’a cessé de se renforcer depuis la manifestation du 25 avril.

L’objectif du collectif est de défendre le projet du CRC dans son ensemble : un projet social, une animation socioculturelle, avec des activités pour tous, une mixité sociale et une mixité intergénérationnelle.

Nous nous sommes réunis à plusieurs reprises et avons décidé démocratiquement des actions à entreprendre. Ainsi, nous avons organisé, avec le CA, différentes manifestations, dont celle du 11 mai avec dépôt d’une motion à la porte de la mairie (qui, d’ailleurs, est restée sans réponse jusqu’à aujourd’hui.

Nous avons décidé, après la parution de la Lettre du maire, d’y répondre et de donner notre version des faits. C’est pourquoi nous avons réalisé un document de quatre pages, financé, rédigé, imprimé et distribué à 11 000 exemplaires par le collectif. Vous y avez trouvé l’argumentaire qui est le nôtre pour défendre le centre.

Au cours de cette assemblée générale, nous tenons à apporter notre soutien aux administrateurs (bénévoles, faut-il le rappeler ?) issus du vote démocratique de l’assemblée générale précédente.

Nous vous remercions d’avoir voté le rapport d’activité et le rapport moral, qui prouvent que le Centre n’a pas failli à ses missions, ainsi que le rapport financier car, oui, le Centre est bien géré.

De tous les reproches formulés, aucun ne justifie la fermeture du Centre. Nous continuons à défendre le projet social du Centre, tel qu’il a été validé par l’assemblée générale et les partenaires du Centre. Nous demandons à la Ville de revenir sur sa décision, conformément à la demande de recours gracieux élaboré par Me Geffroy, l’avocat du CRC.

Nous sommes indignés du licenciement de 24 personnes, dont seul est responsable la Mairie, quoiqu’elle affirme. Nous exprimons notre soutien le plus total aux salariés du Centre et revendiquons la réembauche de tous dans le cadre des activités que la Ville affirme vouloir reprendre.

Bien entendu, le Collectif continuera son action après cette assemblée générale et nous vous invitons à nous y rejoindre pour

  • être présent avec nous au conseil municipal du 29 juin à 14h30 ;
  • rester mobilisé, tant que les procédures judiciaires engagées par le CRC ne sont pas épuisées ;
  • défendre, dans le cadre de la démocratie participative, le point de vue des habitants des quartiers proches du centre-ville, qui ne bénéficient plus d’offre socioculturelle ;
  • à la rentrée, faire avec nous un premier bilan de la fermeture du Centre, des activités qui ont pu renaître et de celles qui ont disparu.

Article OuestFrance du 24 juin 2009

l'article apparaîtra en cliquant sur le titre

Quelques commentaires s'imposent ;

- les animateurs du Point'Air apprennent donc par la presse que
l'activité est définitivement abolie, alors qu'ils étaient en attente
d'un rendez-vous pour en discuter avec la mairie
- On lit par ailleurs : "Seules les activités à caractère social..." :
il est vrai qu'il s'agit là d'activités tout à fait négligeables,
l'essentiel semblant être, aux yeux de la Ville de ne pas déranger les
"consommateurs" d'activités qui, vont trouver -du moins elle semble
l'espérer- à la rentrée que tout va bien puisque les activités
démarrent. Tant pis pour les quelques bénéficiaires de ces "activités à
caractère social" qui, entre temps, ont disparu dans la nature parce
qu'ils sont trop faibles pour attendre que la Ville "dans un second
temps" envisage de "détacher un acteur social de terrain pour développer
de nouveaux projets". Il est vrai que cela s'improvise vite fait, bien
fait... quand?... en septembre, en octobre.... aux calendes grecques...?
Difficile d'être plus cynique.

mardi 9 juin 2009

Réponse du Collectif à la "Lettre du Maire"



Vous trouverez une présentation de la Lettre du Collectif en cliquant IçI


Bonne lecture

Le collectif répond à la lettre du Maire

samedi 06/06/2009



c'est dans Ouest-france aujourd'hui, samedi 6 juin 2009.

article Ouest-france du 6 juin 2009

expression libre

mercredi 03/06/2009
Qui était Monsieur René COUILLAUD ?
Un être humain qui a donné de sa personne, pour l’intérêt général.
Il était père de famille, ingénieur et il a combattu pour la paix.
Son investissement pour le centre socioculturel qui porte son nom, est fondé sur les bases de la LIBERTÉ, de l’ÉGALITÉ , de la FRATERNITÉ et je pense que la municipalité doit le respecter, l’honorer et le pérenniser.
Pour beaucoup de nos aînés, le Centre doit être préservé et pour beaucoup d’entre nous, l’idée même de la suppression du Centre René COUILLAUD, serait une injure, un affront aux valeurs publiques et aux valeurs culturelles du projet social validé pour jusqu’en 2012.
La plupart des habitants de Saint Sébastien sur Loire ont compris la citation de Monsieur Marcelin VERBE, ancien maire de la commune ; elle est sur le fronton de la porte d’entrée de l’hôtel de ville et nous la reprenons en complétant :
« Nous, des Hommes et des Femmes, nous nous levons pour le maintien du Centre René Couillaud, pour les 24 salariés, pour les administrateurs, les usagers, les bénévoles, pour tous, pour le projet social et pour les habitants de St Sébastien/Loire et bien au-delà. Tout cela pour l’honneur de l’humanité ».
En tant qu’adhérent, je me suis révélé dans la pratique du théâtre, j’ai été administrateur, et en tant que membre du Collectif des Adhérents et Usagers Défenseur du Centre René Couillaud, je suis Jean Pierre JEGU et je m’investi dans les actions, avec l’idée que le cours des choses en reviendra à la raison.

ICI NOUS TENDONS LA MAIN!

samedi 30/05/2009

Le soutien au centre René Couillaud passe par des actions de communication qui engendrent des frais. Nous avons besoin d'argent pour financer essentiellement la publication des tracts et l'envoi des courriers aux différents interlocuteurs.

L'aide financière de chacun, aussi modique soit-elle contribuera à faire entendre la voix du centre. Alors, n'hésitez pas à venir déposer vos dons à l'accueil du Centre René Couillaud, qui transmettra.

Un grand MERCI

le Collectif des adhérents et usagers défenseurs du centre René Couillaud

Résultat de la rencontre du 15 mai avec le Maire

mercredi 20/05/2009

Bonjour à toutes et à tous,

Le Collectif des Adhérents et Défenseurs du Centre René Couillaud vous transmet les points importants relevés lors de la rencontre avec Monsieur le Maire,Vendredi matin 15 Mai 2009 et rapportés à la réunion de vendredi soir à 18h30 par l'association.

Etaient présents: Mr Guerriau, Mr Aumon,
Mme Hure, Mr Kerrain (cabinet du maire)
Mme Lemasson(représentant un cabinet conseil)
Mr Mouchet, Mme Auriac, Mr Camus (coprésidents)
Mme Languinier, Mr Burban(représentants du personnel)

La ville rappelle qu'elle cherche des solutions depuis le 25 Avril.

Elle informe de ses décisions:
• Le service réservation de salles et studios aux particuliers et aux associations est transféré
dès ce jour au service vie associative de la ville.
• Le démarrage de la Maison des Associations est prévu le 1er Septembre 2009.
• La restitution des clefs du bâtiment s'effectuera le 1er Juillet 2009.
Un courrier de la ville doit partir rapidement, confirmant ces décisions.
Aucune négociation ne sera possible concernant le devenir de l'association, la ville ne souhaite plus travailler avec elle.
Pas de traitement des salariés avant la liquidation.
Jusqu'à fin juin, des solutions seront recherchées par la ville concernant le devenir des salariés et des activités.

Concernant les activités, rien n'est décidé mais des négociations sont en cours:
• Avec d'autres partenaires, pour redistribuer les activités sociales,y compris NUAGE et point AIR pas forcément sur les lieux actuels. Des accords de principe sont déjà pris avec certaines associations.
• Avec d'autres associations, certaines à créer pour redistribuer les activités de loisirs et culturelles.
• Les activités musique pourraient rester au centre René Couillaud en lien avec l'école de musique.

En synthèse: C'est l'éclatement des activités et la délocalisation.

Concernant les Partenaires :
• Un groupe de travail CAF et CG doit se constituer pour élaborer un projet Socio-culturel sur le territoire en repensant l'ensemble des centres.
• Pas de municipalisation.
• Pas de Centre Socio-culturel au Douet.

Suite à la synthèse de cette entrevue entre la ville et l'association, des personnes présentes à la réunion se sont spontanément exprimées pour proclamer leur colère et leur indignation dénonçant:
• l'attitude méprisante et désastreuse du Maire,
• l'attitude manipulatrice d'éclatement et de division
• le faire-semblant.


Nous sommes toutes et tous sous le choc mais devons poursuivre et amplifier la mobilisation.

Des questions ?
Des interrogations ?
Des propositions ?


• Informer et mobiliser le Centre de la Fontaine et le Centre de l'Allée Verte ?
• Informer et mobiliser les associations ?
• Faut-il créer des associations qui regrouperaient des activités avec les salariés?
• Peut-on prendre le risque aujourd'hui de créer des associations employeurs à Saint-
Sébastien?
• Est-il envisageable d'organiser le Collectif?
• Il existe des associations de Défense des Droits de l'Homme, il serait peut-être bon de les contacter?


Pour débattre de tout cela,
Pour s'organiser,
Pour décider,
pour agir,

Une réunion est organisée le
Mardi 19 Mai 2009 à 20 heures
au Centre René Couillaud

réunion d'infos au centre

dimanche 17/05/2009

Passage de l'association au tribunal de grande instance le 12 mai, rencontre avec le maire le 15 mai, "la lettre du maire" dans toutes les boite-à-lettres de saint-sébastien et lettre adressée directement à toutes les associations sébastianaises, ca fait beaucoup d'actualités. En attendant que nous rédigions un compte-rendu aussi clair que possible, voiçi certains éléments pour alimenter la réflexion,...et l'action;

reportage du 12 mai sur tv estuaire

le Blog voyagessence parle aussi de centre

Motion adressé au Maire

mercredi 13/05/2009

Monsieur le Maire,

Le collectif des adhérents et défenseurs du Centre René Couillaud, avec l’appui de deux manifestations, exprime son désaccord avec votre décision d’asphyxier le centre socio-culturel et vous demande d’engager de vraies négociations avec les représentants de l’association, comme vous vous y étiez engagé à l’issue de la manifestation du samedi 25 Avril.

Le collectif constate que le projet socio-culturel de Réné Couillaud a fait l’objet d’une validation par tous les partenaires financeurs. En effet ce projet est le fruit d’un travail constructif et collectif élaboré par les adhérents, les bénévoles et les salariés en lien avec les collectivités qui financent.

L’association support de ce projet n’est pas une association comme les autres. Elle est une tête de réseau. Elle permet aux associations de trouver un support pour la réussite de leur activité. Elle fait émerger des initiatives associatives nouvelles. Les usagers ont la possibilité de bénéficier d’un lieu qui n’est pas anonyme, mais convivial, un lieu où se tissent des relations et pour certains un lieu qui donne le moyen de sortir de l’isolement.

Le collectif constate que vingt trois contrats de travail dont huit permanents sont remis en cause par votre décision. L’association gestionnaire met en œuvre une politique publique sur commande des financeurs. En tant que financeur principal jusqu’alors, la Mairie de Saint Sébastien ne peut pas s’exonérer de la responsabilité d’employeur.

Le collectif enfin met en cause la transparence de votre décision. Outre la brutalité de votre décision, aucun argument solide et validé n’a été vraiment communiqué. L’audit réalisé par vos soins n’a fait l’objet d’aucune communication.

Le collectif demande :

- La reprise des négociations avec les représentants de l’Association de gestion du Centre socio-culturel René Couillaud.

- L’ouverture du dialogue avec les citoyennes et les citoyens qui aujourd’hui se sentent agressés, en vue de la mise à jour d’une vraie politique socio-culturelle sur Saint Sébastien, dans laquelle le Centre René Couillaud a toute sa place.

- La sauvegarde de tous les emplois.

- La clarification de l’abus d’usage de l’arrêté daté du 27 Mars 2009, interdisant le colportage sur les marchés de Saint Sébastien, arrêté qui a été opposé à une personne distribuant l’information sur la situation du centre socio-culturel.

Le Collectif des Usagers et des

Défenseurs du Centre René Couillaud

A Saint Sébastien sur Loire, Le 11 mai 2009

discours du lundi 11 mai

mardi 12/05/2009

Lundi soir nous étions environ 200 personnes à manifester devant la mairie.
La police municipale interdisait aux manifestants d'entrer. Ce coup de force n'a pas empêché les représentants du Collectif des Adhérents et des Défenseurs du Centre René Couillaud de dirent ce qu'ils avaient à dire.
Voiçi le texte qui a été lu devant la mairie et, dans l'article suivant, la motion qui à été déposé pour le maire.

"Les désenchantés de René Couillaud"
De CRC

"Au nom du collectif des adhérents et défenseurs du Centre René Couillaud, je vous remercie d’être là ce soir et de dire, par votre présence et vos témoignages : Ne laissons pas mourir le Centre René Couillaud !
Parmi de nombreuses interrogations, deux questions essentielles se posent ce soir :
Pourquoi voulons-nous sauver le Centre René Couillaud ?
Pourquoi demandons-nous à la mairie de revoir ses positions ?
A la première, nous répondons que le centre socio-culturel, loin d’être une association parmi d’autres, signifie l’existence d’un lien social fort entre les adhérents du Centre au travers leurs activités. C’est un projet social élaboré par les bénévoles du conseil d’administration, les adhérents et les salariés, puis validé par l’assemblée générale.
Ce projet social s’appuie sur :
La mixité sociale et générationnelle
La solidarité
L’accessibilité de tous à la culture
Des activités créatrices de lien social, telles que la musique, le théâtre, le dessin, l’art floral, l’écriture, l’accompagnement scolaire et beaucoup d’autres. Plus que l’activité elle-même, ce qui compte, ce sont les liens entre les humains qu’elles permettent de développer, qu’ils soient adhérents ou non, qu’ils habitent dans notre ville ou non, qu’ils maîtrisent bien leur art ou non…
Ce sont les moments de convivialité et d’échange.
C’est, bien sûr, le Point Air.
Nous apprécions ce lieu d’accueil, car il est un espace d’une rare convivialité et ouvert à tous les publics.
René Couillaud, ce sont des parents qui inscrivent leurs enfants pour s’épanouir et grandir. Chacun peut prendre un café à 50 centimes, jouer, discuter, échanger, partager, trouver des infos, créer, respirer, et même se reposer. C’est parfois, passer au Centre avec le seul objectif de rompre la solitude.
C’est parfois prendre un repas, en compagnie, un mercredi.
Pour certains, c’est un peu comme s’ils retrouvaient une famille qu’ils ont perdue.
C’est aussi avoir une écoute et recevoir de la chaleur humaine.
Pour d’autres, c’est « donner un coup de main », se rendre utile et sortir de l’exclusion, après un travail supprimé.
Le Centre René Couillaud, ce sont aussi les nombreuses soirées mix’âges et le spectacle MicMac, aujourd’hui mis en péril.
Les centres sociaux-culturels et en particulier le Centre René Couillaud, sont des lieux qui appartiennent aux habitants. Ceux-ci les investissent, se les approprient, essayent d’en faire un lieux accueillant pour le plus grand nombre.
C’est ce projet d’ensemble que nous défendons aujourd’hui, et qui ne saurait se résumer à la possibilité d’exercer une activité ou d’apprendre un art.
En décidant brutalement et unilatéralement d’arrêter son soutien au Centre René Couillaud, la mairie veut mettre fin à ce projet. Pourquoi nous demandons-lui de revoir ses positions ?
Tout d’abord, elle met en péril 24 salariés, dont huit permanents, qui font vivre le Centre au quotidien. Elle ne peut pas s’exonérer de la responsabilité de ces emplois, car jusqu’alors l’association de gestion du Centre (qui est plus et autre chose qu’une association parmi d’autres), déploie une politique publique socio-culturelle sur commande de la ville. Elle est d’autant plus engagée qu’elle affiche sa volonté de reprise de l’activité.
Comme toute structure, le fonctionnement du Centre est sans doute perfectible, mais aucun « argument » avancé ne justifie la fermeture.
En temps de crise, elle ne joue plus son rôle social, qui consiste à limiter les effets de cette crise pour les habitants et les salariés de sa ville, mais au contraire l’amplifie par sa décision.
La mairie méprise la vie associative et les bénévoles qui s’y engagent. Non seulement, elle ne tient aucun compte de l’investissement, parfois très lourd, de ces personnes, qui ne sont même pas évoquées dans ses prises de position. Rendez-vous compte, des administrateurs se sont engagés pour faire vivre un projet socio-culturel, les voilà aujourd’hui en totale responsabilité de 24 contrats de travail, lâchés par la collectivité, obligés de porter une procédure judiciaire. D’un point de vue éthique et moral, c’est inadmissible. La mairie a des devoirs à l’égard des bénévoles. Si non, il faudra considérer que prendre des responsabilités dans des structures employeurs à Saint-Sébastien comporte un risque insupportable pour des bénévoles. Qui voudrait s’y engager à l’avenir ?
La mairie fait abstraction de la notoriété du Centre René Couillaud, dont les activités, depuis plus de trente ans, sont connues dans toute l’agglomération. Le Centre fait partie, dorénavant, du patrimoine vivant de Saint-Sébastien ; il soutient les associations présentes et génère de nombreuses initiatives. Il bénéficie de la reconnaissance, encore récemment manifestée des autres institutions, comme la CAF, le conseil général, qui ont choisi d’honorer leurs engagements.
Elle fait abstraction des nombreuses familles et personnes qui trouvaient dans le Centre le moyen de se reconstruire face aux difficultés de la vie et qui vont se trouver brutalement devant des portes fermées.
Nous reprochons à la mairie un manque de transparence total. Elle a décidé d’asphyxier l’association gestionnaire du Centre René Couillaud par une décision « fait du Prince », en lui faisant des reproches qui n’ont jamais été prouvés. Un audit servirait de support à la décision. Or, cet audit est gardé dans le secret. La ville n’a pas d’arguments. Nous lui demandons de publier intégralement le résultat de l’audit 2008.
Enfin, la décision de la mairie serait un non-sens économique, car elle priverait la Ville de moyens financiers à hauteur de 130 000 € issus de la CAF et du conseil général.
Enfin, nous dénonçons la tentative de nous museler, de nous interdire de faire connaître notre point de vue aux Sébastiennais en nous opposant un arrêté municipal interdisant le « colportage » sur tous les marchés de Saint-Sébastien, signé par le premier adjoint Yves Aumon et daté du 27 mars 2009.
???
Nous, adhérents du Centre, n’avons pas légitimité pour négocier avec la Ville. C’est pour cela que nous lui remettrons simplement une motion reprenant l’essentiel de ce nous avons présenté ce soir.
Merci d’être là ce soir.
Que Vive le Centre René Couillaud."


sur Nantes7

pétition pour le centre Rné Couillaud

samedi 09/05/2009
Depuis 1986, date de création de l’association, la municipalité de SAINT SEBASTIEN a toujours soutenu le Centre René Couillaud. Alors que jusqu’ici le montant alloué au fonctionnement était connu en début d’année, aujourd’hui aucune nouvelle de la Ville qui n’exprime pas la volonté de continuer ou non, à financer le Centre René Couillaud et ce, sans concertation ni discussion, ni raison exprimée de manière officielle.

Sans réponse de la Ville, début mai le Centre sera en cessation de paiement, entraînant le licenciement brutal de 24 salariés (8 permanents et 16 animateurs d’activités), l’arrêt de toutes les activités et celui du lien social, base du Centre. Peut-on laisser faire ?

Priver le Centre René Couillaud de subvention, ce serait rompre ce lien social, si difficile à créer et si indispensable à la population dans notre période de difficultés. Le Maire ne s’intéresserait-il pas à la population ?

Réaffirmant sans cesse son attachement à la concertation et à la démocratie, la Ville aurait-elle oublié ce principe dans ses relations avec le Centre René Couillaud ? Celui-ci attend un dialogue et des informations précises et officielles sur son devenir.

POUR ASSURER LA CONTINUITE DU CENTRE, FAITES LE SAVOIR ET SOUTENEZ-NOUS en DEMANDANT A LA VILLE DE REPRENDRE LE DIALOGUE et DE DONNER AU CENTRE LES MOYENS DE FONCTIONNER.

Pétition : SOUTIEN AU CENTRE RENE COUILLAUD

manif le 11 mai

samedi 09/05/2009
et demandons à Monsieur le Maire d'honorer ses promesses concernant le maintien des activités du projet social du Centre Socioculturel René Couillaud.

Citoyens, adhérents, salariés, associations, ensemble poursuivons notre mobilisation :


RENDEZ-VOUS

LUNDI 11 MAI
A PARTIR DE 16H30

DEVANT LA MAIRIE DE ST SEBASTIEN SUR LOIRE





UN AUTRE RENDEZ-VOUS NOUS ATTEND POUR SOUTENIR LES SALARIES DU CENTRE
au tribunal de Grande Instance pour la procédure de liquidation judiciaire
LE 12 MAI à 11H

(co-voiturage possible à partir du centre)

lundi 8 juin 2009

mardi 26 mai 2009

Une association en sursis

Le centre René Couillaud est un centre Socio-culturel, géré par une association qui s'exprime via trois "secteurs" :

-Le point AIR : espace d'Accueil Information Rencontre. Il s'agit d'un pole au plein coeur du projet social du centre.
- Le secteur musique : beaucoup d'activitées individuel qui mènent à l'abboutissement de projet communs utilisant la musique comme objet de liens.
- Le secteur d'activité culturelles : regroupe toutes les activités encadrés par des animateurs et qui dinamisent la vie du centre.
Publier le message


Toute cette organisation ancienne, construite au fil du temps, évoluant avec son temps, va disparaitre dans les jours à venir si rien est fait... Heureusement, de nombreuses actions se passent... et c'est bien... Le chemin est long mais ensemble, on va plus loin!

Nous savons que...

... Des décisions ont été prises par l'équipe municipale de St Sébastien mené par Mr Guerriau et secondé par Mr Aumon, Mr Cousin et Mme Mérand.

Nous savons, en tant qu'adhérents, que...

...cette décision de dissoudre l'association a été prise sur des fondements erronés, illustrés par des interrogations arbitraires et blessantes, quant au travail fourni par les membres, les animateurs, les bénévoles et l'énergie transmise et gagnée par ce travail...

Vous pouvez les contacter respectivements aux adresses suivantes si vous voulez leurs demander des renseignements, et qui puissent s'exprimer sur leurs visions :

Pour qu'un projet social ne devienne pas un plan social ... Mobilisons nous.

Nous vous invitons à lire le blog, et ne pas hésiter à laisser vos commentaire, et à interpeller les élus de Saint-Sébastien-sur-Loire.